Que sommes-nous en train de faire de la charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance

Comment voulons-nous que nos vieux vivent ?

Que sommes-nous en train de faire de la charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance ?

Rédigée pour la première fois en 1987 par la fondation Nationale de Gérontologie, elle a été révisée 20 ans après.

Quatorze articles constituent cette charte.

Dans notre pratique professionnelle ou, dans notre rôle d’aidant agissons-nous en conscience, avons-nous encore à l’esprit cette charte ?

Nos gouvernants mettent ils en place les lois qui respectent ces principes ?

Extrait :

“ Même en situation de handicap ou de dépendance, les personnes âgées doivent pouvoir continuer à exercer leurs libertés et leurs droits et assumer leurs devoirs de citoyens.”

Toute personne âgée doit être libre de choisir son lieu et mode de vie qui doivent être adaptés, et continuer de jouir du maintien de ses relations familiales et de ses réseaux amicaux et sociaux. Le rôle des proches doit être reconnu et bénéficier de soutien psychologique, matériel et financier.

Toutes les actions la préservant du handicap et de la dépendance doivent être mise en oeuvre.

Aidants professionnels et familiaux doivent prendre conscience que le handicap et la dépendance peuvent mettre la personne sous l’emprise d’autrui et être la source de maltraitance. Ils doivent être formés en gérontologie.

Avons-nous le sentiment que nos anciens continuent en 2009 à exercer leurs libertés et leurs droits dès l’instant qu’ils perdent tout ou partie de leur autonomie ?

Notre société leur permet-elle de choisir leur mode et lieu de vie qu’il soit personnel ou collectif ?

Dans notre pratique quotidienne d’aidant familial ou d’aidant professionnel, avons-nous toujours les moyens de prévenir leur autonomie et de prodiguer des soins de qualité ?

Quel a été le déterminant principal de ces choix ?

Quelle est la part du choix économique ?

Avons-nous toujours les moyens d’adapter les lieux de vie ?

Les signalements de maltraitance sont ils en régression ?

Les aidants sont ils suffisamment formés ?

A l’horizon 2030, il y aura 20 millions de personnes âgées de plus de 60 ans en France.

Un français sur trois est concerné par la dépendance d’un proche. D’ici 2020 le nombre de personnes âgées de plus de 95 ans devrait quintupler.

Devant l’ampleur démographique, la courbe de croissance du nombre d’aidants familiaux et d’aidants professionnels va devenir exponentielle.

Les aidants familiaux sont actuellement près de 4 millions et participent à l’émergence d’un nouveau groupe social voir:(Enquête TNS Sofres) qu’il va falloir prendre en considération.

Reconnaître le rôle des aidants familiaux (voir: le rôle des aidants), accepter qu’ils doivent être soutenus sur le plan matériel, psychologique et financier.

Former les aidants familiaux (voir:interview de Valérie Létard) gage de bientraitance fait partie des actions à mettre en place dès aujourd’hui.

Le nombre d’appels enregistrés par Alma France maltraitance est en progression constante.

La presse se fait trop souvent l’écho de situation dramatique tant à domicile qu’en institution.

Certains départements sont au bord de la cessation de paiement, ils ne peuvent plus assumer les dépenses de l’APA ou les budgets dépendance en EHPAD. Un grand nombre d’association de maintien à domicile ont du déposer leur bilan.

Sollicitons les pouvoirs publics afin de définir comme priorité nationale la mise en place du 5ème risque. Dès l’instant que le couple aidant/aidé n’aura plus à se préoccuper de la charge financière, la perte d’autonomie et sa cohorte de problèmes sera plus supportable.

Aujourd’hui, ce n’est pas seulement quelques individus isolés qui sont devenus maltraitants vis-à-vis des personnes âgées dépendantes, mais la société toute entière parce qu’elle ne peut plus ou ne veut plus financer le risque dépendance.

Le système actuel ne peut plus fonctionner.

Les conséquences économiques liées au vieillissement de la population et l’épuisement des aidants familiaux (voir:la santé des aidants) qui à eux seuls représentent la plus grande entreprise de santé de France vont peser de plus en plus lourd. ( Voir : le poids économique des aidants familiaux en France)

 Prenons le temps aidant proche ou aidant professionnel de lire ou relire cette charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance voir la charte, gardons-la en mémoire afin que dans notre pratique quotidienne nous en soyons le plus proche possible. 

Méditons cette charte qui devrait être affichée dans toutes les structures médicosociales, à l’assemblée nationale, au sénat, dans les associations de maintien à domicile, ainsi que dans tous les lieux publics, dans chaque foyer où réside une personne âgée, elle devrait être connue de tous.

“Lorsqu’il sera admis et acquis que toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance est respectée et reconnue dans sa dignité, sa liberté, ses droits et ses choix, cette charte sera appliquée dans son esprit. ”

Comment voulons nous que nos vieux vivent ?

Aujourd’hui ce n’est plus qu’une question d’éthique et d’humanisme.

Pascal.JANNOT     www.lamaisondesaidants.com

La Maison des Aidants © 2009

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Un site pour aider ceux qui aident :les » aidants »

Les aidants familiaux sont souvent seuls pour assumer les tâches quotidiennes,des charges stressantes permanentes,qui régulièrement les poussent vers le Burn Out.Manque d’informations,manque de formation,manque de prise de recul,manque de répit en sont principalement les causes.

 » accepter d’être aidé pour mieux aider l’autre »

www.lamaisondesaidants.com

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Un nouveau site internet pour aider et accompagner les Aidants.

 6 français sur 10 sont ou ont été confrontés à la dépendance d’un proche. L’ensemble des plans nationaux (Plan Alzheimer 2008-2009, Plan national  » bien vieillir  » 2007-2009, Plan solidarité – Grand âge), font de l’aide aux aidants une priorité nationale.

www.lamaisondesaidants.com apporte une réponse aux besoins de ces millions de familles confrontées aux difficultés quotidiennes de la prise en charge d’un proche dépendant en mettant en place un dispositif destiné à les informer, accompagner et former l’aidant à son rôle auquel il n’est pas préparé et qui nécessite des savoir faire à acquérir.

· Des informations pratiques de professionnels pour comprendre

www.lamaisondesaidants.com, site internet indépendant de référence, propose une information complète et pratique, des conseils, des fiches, des guides sur toutes les difficultés de l’aidant.
Son contenu actualisé régulièrement est le fruit de la collaboration de professionnels de santé experts dans la prise en charge de la dépendance.

Qui est l’aidant ? Quelles sont les dispositifs d’aides actuels ? La vie quotidienne de l’aidant ? Qu’est ce que la dépendance ? Les droits des aidants, les aides financières, l’aménagement et la sécurisation de l’habitat, l’aide au maintien à domicile … www.lamaisondesaidants.com envisage une réponse adaptée à chaque aidant : aidant proche, aidant familial et professionnel.

· L’accompagnement des aidants

Il est indispensable pour les aidants de pouvoir parler de leurs difficultés quotidiennes, d’exprimer leur stress auquel ils sont souvent seuls à faire face. Les risques d’isolement social et de syndromes dépressifs sont élevés et peut aboutir à une mise en danger de leur santé.
Lamaisondesaidants.com met à la disposition des aidants un ensemble de solutions via un menu questions/réponses pour interroger l’équipe d’experts et obtenir une réponse individualisée ; un forum permettant échange et dialogue et partage d’expériences.· Des formations pour les aidants

Le rôle d’aidant et la prise en charge quotidienne d’une personne dépendante nécessite d’acquérir des connaissances et des techniques.
La Maison des Aidants met en place des formations destinées à s’approprier les spécificités du fonctionnement aidant/aidé afin de comprendre l’accompagnement d’un proche dépendant et acquérir un savoir-faire au quotidien. Cette prise de recul par l’aidant sur son activité réduit son impression de fardeau, de stress, et sa santé s’en trouve améliorée.

 Les aidants doivent: accepter d’être aidés pour mieux aider l’autre.

La Maison des Aidants: www.lamaisondesaidants.com
 

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Une Formation pour les Aidants: « Maladie d’Alzheimer ou apparentée et prise en charge au quotidien »

Une Formation pour les Aidants:   « Maladie d’Alzheimer ou apparentée et prise en charge au quotidien »

La maladie d’Alzheimer est une maladie très éprouvante pour les proches de la personne malade : la prise en charge quotidienne de ces personnes est d’autant plus difficile que les aidants n’ont jamais été formés. Effacements de la mémoire, troubles du comportement, accès de violence, autant de symptômes que l’aidant ne connaît pas et ne peut anticiper. Ils ignorent souvent les règles de communication ou  de comportements adaptés qui permettront de désamorcer des situations aigues. Il convient donc d’offrir aux Aidants, qui accompagnent un parent atteint d’une maladie d’Alzheimer, des connaissances en leur apportant des outils essentiels à la compréhension des difficultés du malade, de la maladie, permettre ainsi aux Aidants de mieux se situer et d’adapter leurs conduites relationnelles. Une formation spécifique aux Aidants accompagnant une personne atteinte de la Maladie d’Alzheimer ou apparentée vient d’être crée, elle respecte en tout point les dernières recommandations de l’ANESM  (Agence Nationale de l’évaluation sociale et médico sociale), de l’AHS et s’appuie surle référentiel de formation issu du Plan Alzheimer 2008-2012. 

www.lamaisondesaidants.com

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Un nouveau groupe social:les Aidants

    En 2009, près d’un Français sur trois (32%) déclare avoir dans son entourage proche une personne âgée dépendante, en perte d’autonomie physique ou psychique. Il s’agit, pour 21% des Français, d’un parent proche (père, mère, grands-parents ou arrière grands-parents). Et c’est une réalité que connaîtra demain une part croissante de la population française. Le vieillissement de la population est un bouleversement de la société qui ne fait que commencer. En 60 ans, le nombre des Français âgés de 75 ans et plus a été multiplié par cinq. On dénombre aujourd’hui près d’un demi million d’individus âgés de 90 ans et plus. En 2040 on comptera environ 1,2 millions de personnes âgées dépendantes, soit une progression de 43% par rapport à 2000. 

 Près de trois Français sur quatre (71%) jugent qu’à l’heure actuelle la prise en charge des personnes âgées par les pouvoirs publics en France n’est pas satisfaisante.  C’est une opinion qui ne cesse de progresser depuis 2004 (+ 16 points en cinq ans et + 3 points en deux ans). Par ailleurs, la critique est de plus en plus sévère : en 2004, moins d’un Français sur cinq (14%) sanctionnait très durement l’action des pouvoirs publics (« pas du tout satisfaisante »). En 2009, 22% dénoncent un grave déficit de politique publique.Ce déficit de politique publique est aggravé d’un déficit de prise de parole. Déjà dénoncé par deux tiers des Français en 2005, il est montré du doigt par près de quatre Français sur cinq en 2009. 78% estiment qu’on ne parle pas assez des problèmes et de la prise en charge des personnes âgées en France (+ 15 points en 4 ans et + 7 points en deux ans).Si les seniors eux-mêmes sont sur ces deux aspects moins critiques que leurs cadets (60% et 69% de mauvaise opinion), la majorité est constante et considère aujourd’hui que l’enjeu du grand âge n’a pas la place qu’il devrait occuper dans le débat et dans l’action publics.La critique de l’action publique est d’autant plus sévère qu’elle s’accompagne d’un sentiment d’impuissance personnelle et pour une majorité d’incapacité à faire face au coût de la dépendance.  Dépendance : les Français se disent aujourd’hui incapables de la prendre en charge Impuissance des familles et incapacité à couvrir le coût de la maison de retraite55% des Français déclarent en effet qu’ils ne se sentiraient pas capables de prendre en charge une personne âgée dépendante de leur entourage, en perte d’autonomie physique ou psychique. Un sur quatre (26%) admet même qu’il n’en serait pas du tout capable.Ce sentiment d’impuissance est aggravé par l’incapacité déclarée par 76% des répondants à s’acquitter du coût moyen mensuel de 2 220 euros pour un hébergement en maison de retraite si un de leurs parents devaient recourir à cette solution.Et si sur ce point les inégalités entre classes économico sociales sont importantes, la très grande difficulté ou l’incapacité de couvrir l’intégralité de ces frais d’hébergement est une réalité dans toutes les catégories de population. Elle est pour ainsi dire la règle parmi les foyers modestes (85%). Elle est moins fréquente dans les familles les plus aisées, mais concerne toujours près de trois Français sur cinq (56%).  Le choix d’une prise en charge par la solidarité nationale en fonction des ressources de la personne âgée L’inégalité des familles françaises face à ces dépenses semble imposer le choix d’une majorité relative pour l’adoption d’un système de financement des dépenses par la solidarité nationale prenant en compte les capacités contributives des personnes. Et concentrant de fait l’intervention de l’Etat sur les publics les plus modestes. 45% des Français préfèrent en effet à l’effort individuel et à la solidarité nationale pour tous, une prise en charge de la dépendance par la solidarité nationale en fonction des ressources de la personne âgée dépendante en augmentant les prélèvements obligatoires.19% restent attachés au principe de la solidarité nationale pour tous. Et, à l’inverse, un Français sur quatre (24%) fait le choix du seul effort individuel, estimant que la meilleure solution est de laisser à chacun la possibilité de souscrire une assurance qui couvre le moment venu les frais liés à la dépendance.Si les sympathisants de gauche sont un peu plus nombreux à prôner la solidarité nationale pour tous (23%) et les sympathisants de droite plus nombreux à choisir un système de financement individuel du risque (33%), à droite comme à gauche, la majorité relative est constante et fait le choix d’une prise en charge par la solidarité nationale en fonction des moyens de la personne âgée dépendante.Les perspectives démographiques françaises imposent la question de la définition et de l’organisation d’un système pérenne de financement de la prise en charge de la dépendance, mais elles interrogent plus quotidiennement la capacité des familles à prendre en charge tout ou partie des actes du quotidien que la personne âgée ne peut plus assumer.Confrontés à cette situation les Français font aujourd’hui majoritairement le choix contraint de la maison de retraite, et une minorité qui ne cesse de croître devient « aidant », privilégiant la solution du maintien à domicile de la personne âgée. La maison de retraite : une solution contrainte, subie et imparfaite L’hébergement en maison de retraite est en effet le principal hébergement des personnes âgées dépendantes. Elle est pourtant une solution contrainte et subie : quel que soit leur âge les Français partagent la même réticence à son égard. Entre malaise et culpabilité, les plus jeunes y mettent à contrecoeur leurs aînés (79%) ; et les personnes âgées ne souhaitent pas aller en maison de retraite (90% des 75 ans et plus). Une mauvaise image alimentée par la perception d’une augmentation des maltraitancesLa maison de retraite cristallise aujourd’hui l’échec perçu de la prise en charge du grand âge en France. Positive – bien qu’à minima – et stable depuis 2003, l’image des maisons de retraite a basculé en 2007 : 49% des Français avaient une mauvaise opinion des maisons de retraite, pour 41% de bonne opinion. En 2009, c’est une majorité franche (52%) qui dit avoir une mauvaise opinion des maisons de retraite, pour 39% de bonne opinion.Si on constate des écarts de perception entre classes économico-sociales, la majorité exprime toujours une mauvaise opinion de cette solution d’hébergement : les classes moyennes supérieures sont les plus critiques (60% de mauvaise opinion), et les classes moyennes inférieures sont plus mesurées (47% de mauvaise opinion pour 45% de bonne opinion).En revanche, les majorités s’inversent selon l’âge du répondant. Comme en 2007, les plus sévères sont les 35-49 ans, 57% déclarant avoir une mauvaise opinion de maisons de retraite (5 points de plus que la moyenne). A l’inverse, une très courte majorité relative des 65 ans et plus est positive (43%). Force est de constater que, si l’image reste plus positive auprès des seniors qu’elle ne l’est auprès de leurs cadets, elle s’est pourtant dégradée. En 2007, 51% des 65 à 74 ans et 50% des 75 ans et plus étaient positifs. En 2009 il sont respectivement 39% et 47%.Enfin, cette opinion restait également toujours un peu meilleure – ou un peu moins mauvaise – parmi les Français qui déclaraient avoir une personne âgée dépendante dans leur entourage proche : on enregistrait 46% de bonne opinion (contre 41% en moyenne). En 2009 : 39%, soit un recul de 7 points. Autrement dit, le jugement des Français qui font l’expérience quotidienne de la dépendance dans leur entourage rejoint aujourd’hui la perception de ceux qui ne la connaissent pas mais la redoutent.La mauvaise image des maisons de retraite en France s’ancre toujours dans la perception de défaillances graves de cette solution d’hébergement : charge financière perçue excessive pour 97% des Français – et rappelons-le, de fait inassumable pour 76%, places disponibles insuffisantes pour 88% (+ 2 points par rapport à 2007), et soupçon ou constat de maltraitance pour 40%, soit + 8 points en deux ans (et 57% parmi les Français qui ont une mauvaise image de la maison de retraite). Une progression sans doute pour partie alimentée par la diffusion d’images choquantes et bouleversantes sur ce sujet ces douze derniers mois. 

Pour faire face à la maltraitance : la réponse humaine  Pour prévenir les situations de maltraitance, les Français ont aujourd’hui la conviction que c’est de moyens supplémentaires en personnels qualifiés et d’une formation adaptée pour tous les personnels dont lesmaisons de retraite ont besoin (respectivement 44% et 34% de citations, 38% et 47% parmi les 65 ans etplus).Viennent ensuite un encadrement renforcé des personnels (27%), la présence d’un personnel médical permanent (25%) et un contrôle et une évaluation de la qualité de la prise en charge (23%) pour pallier des taux d’encadrement faible et une présence médicale insuffisante.Enfin, la mise en place de structures d’écoute et d’accompagnement des personnels et l’amélioration des moyens de signalement des maltraitances sont perçues plus secondaires. Elles totalisent chacune moins d’une citation sur cinq (respectivement 19% et 18%).C’est bien la réponse humaine qui semble aujourd’hui devoir être privilégiée, par l’adoption d’une véritable politique de formation des soignants et l’augmentation des moyens humains disponibles dans les maisons de retraite françaises.Or, la prise en charge de la dépendance et du grand âge est un secteur perçu de plus en plus attractif par les Français. Près de sept sur dix (68%) conseilleraient en effet à un proche ou à un enfant de s’orienter vers un métier d’aide et de prise en charge des personnes âgées. C’est une augmentation de 6 points en deux ans. Un nouveau groupe social : les aidants  La perception très négative de la maison de retraite alimente sans aucun doute la préférence des Français pour les solutions de maintien à domicile de la personne âgée2. Si cette alternative est le choix du coeur contre celui de la raison, elle pose cependant la question des conditions du maintien à domicile . 

Des moyens disponibles pour un nouveau groupe social : les aidants. 

Un groupe social estimé actuellement à 3 700 000 personnes et qui devrait croître mécaniquement sous les effets conjugués du vieillissement de la population et de la préférence des Français pour les solutions de maintien à domicile.Ainsi, les Français jugent-ils indispensable que les personnes qui s’occupent quotidiennement ou très régulièrement d’une personne âgée dépendante disposent d’une aide financière (63%), d’une formation pour savoir répondre à ses besoins (58%), de moments de répit grâce à l’hébergement temporaire de la personne âgée en maison de retraite (57%) et d’un statut légal de l’aidant (53%).Des conditions indispensables à réunir pour un maintien à domicile qui permette de conjuguer bien être de la personne âgée et de lutter contre l’isolement et l’impréparation des aidants naturels.  (Source– Les Français et le grand âge – © TNS – 20 mai 2009 )

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Le poids économique des Aidants

 Quel est le poids économique des Aidants ?

Une étude récente canadienne (Healthcare quarterly 2009) nous explique qu’ils sont 2,7 millions d’aidants au Canada.

« 2,7 millions d’aidants à fournir une quantité importante de soins non rémunérés aux personnes âgées dépendantes de leurs familles.

Alors que certaines informations sont disponibles sur la nature des tâches effectuées, le poids économique correspondant à ces tâches est souvent caché.

Le poids économique est majeur en cas de remplacement de ces aidants naturels (problèmes de santé, burn out, épuisement, …) et devrait être pris sérieusement en considération par l’organisation des systèmes de sant頻.

Nous parlons ici de soins prodigués par les aidants, soins dit informels. Pour ce qui concerne les soins formels ils sont fournis comme en France par des prestataires agréées.

Cette étude part d’un principe :

Si nous devions chiffrer le remplacement de ces aidants par du personnel classiquement rencontré dans les associations de maintien à domicile

Il serait cohérent d’appliquer les tarifs appliqués au sein de ces structures.

Selon plusieurs études et notamment d’après l’étude (IFOP 2008) ils seraient 2 millions d’aidants actifs en France à prendre en charge quotidiennement un proche.

A raison de 5 heures par jour en moyenne.

68% pour l’aide apportée lors des repas

57% pour l’aide apportée à la toilette

36% pour l’aide apportée à l’entretien du domicile

32% pour l’aide apportée à faire les courses

30% pour l’aide apportée pour l’habillage / déshabillage

26% pour l’aide apportée pour le lever

19% pour l’aide apportée pour le coucher.

Les démarches administratives, l’accompagnement, la prise de médicaments, le soutien moral, tenir compagnie … de 14 et 11%.

Il est difficile d’évaluer la charge de travail de l’aidant ainsi que sa répercussion économique. Un nombre important de paramètres interviennent et rendent complexe l’exercice (remplacement maladie, burn out, le type de taches effectuées etc. …)

Posons-nous la question en ce basant sur l’étude Canadienne qui retient une hypothèse de calcul ;

Combien de temps travaille un aidant par jour et par An ?

Combien cela couterait il s’il fallait le remplacer ? Par un professionnel payé au taux horaire couramment pratiqué par les associations intermédiaires.

Quelques chiffres circulent concernant le poids économique du travail des aidants dans le monde.

En Australie
Aux Etats Unis
Californie
Wyoming
21 millions d’habitants
2,6 millions d’aidants
Poids économique 31 milliards de dollars
36 millions d’habitants
4 millions d’aidants
Poids économique 45 milliards de dollars
515000 habitants
55000 aidants
Poids économique
570 millions de dollars
 

Canada

33 millions d’habitants2,7 millions d’aidants actifs

Poids économique  25 milliards de dollars

en retenant les hypothèses de calculs utilisés lors de l’étude Canadienne les chiffres Français seraient :

France

62 millions d’habitants2 millions d’aidants actifs

Entre 5 à 6 h / jour et 365 j/an

Poids économique entre 30 et 35 milliards d’euros

                       

Nous pourrions rajouter que l’aide quotidienne fournie à une personne dépendante génère des répercussions sur les finances de la famille.

Les absences au travail sont aussi une charge pour les entreprises (40% des aidants ont encore une activité professionnelle)

L’impact sur la santé des aidants est à prendre en considération et les coûts en termes de santé publique sont  important (Voir la santé des aidants)

Ces chiffres indiquent clairement que le rôle des aidants familiaux en France dont l’amplitude horaire moyenne est de 5 heures 50 par jour, que les tâches dont ils ont la charge quotidienne ne sont pas rémunérées et qu’ils sont devenus des acteurs de santé incontournables ayant une grande incidence en termes de santé publique.

Nos gouvernants doivent prendre soin des Aidants,

Un Aidants qui s’épuise, qui est stressé, qui néglige de se soigner ne pourra tenir son rôle durablement c’est souvent une des raisons  de l’institutionnalisation prématurée des personnes aidées.

Ces aidants doivent être soutenus

Ces aidants doivent bénéficier de répit

Ces aidants doivent être aidés

Ces aidants doivent être formés afin d’éviter leur épuisement.

Un dossier de lamaisondesaidants.com 04/2009

Sources : Healthcare quarterly2009, IFOP 2008, Lamaisondesaidants.com 2009

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La santé des Aidants

LA SANTE DES AIDANTS FAMILIAUX

Le nombre croissant de difficultés vécues par les aidants a une incidence incontestable sur leur état de santé.

L’aidant est face à un risque croissant sur son propre équilibre mental et sa santé.

En effet, la prise en charge d’une personne âgée ou handicapée a un impact Incontestable.

Le manque de disponibilité de l’aidant son isolement, la rupture progressive avec l’environnement social l’entraîne souvent vers un profond sentiment de solitude, il oublie de se soigner, il devient dépressif.

  • L’aidant est plus souvent malade qu’une autre personne, le syndrome d’épuisement est très fréquent.
  • Les aidants négligent progressivement leur santé.
  • Les aidants sont moins enclins à adopter des mesures pour protéger leur santé.
  • 3 aidants sur 4 reconnaissent ne plus aller voir leur médecin généraliste aussi souvent qu’ils le devraient.
  • Les aidants négligent leur prévention primaire.

L’impact sur la santé des aidants

Le fait d’aider une personne dépendante entraîne une pression mentale et émotionnelle importante, et la conjugaison avec les exigences physiques que nécessite l’aide aux soins quotidiens représentent un risque important de dégradation de la santé chez l’aidant.

Les aidants montrent des symptômes important de dépression

  • Des symptômes de dépression de 40 à 70% supérieur à des personnes n’ayant pas de rôle d’aidant.
    Une consommation de psychotropes beaucoup plus importante.
  • Les aidants souffrent de stress et de frustration
  • Frustration, épuisement, culpabilité, le sentiment de perdre sa propre identité, sa propre estime sont très souvent ressentis et exprimés.
  • Un taux de mortalité plus important chez les aidants
  • Un risque de morbidité accélérée
  • Un risque de mortalité 2,5 fois plus important chez les aidants qui s’occupent de leurs conjoints
  • 29% d’entre eux déclarent avoir leur sommeil perturbé
  • 21% déclarent une détérioration de leur santé
  • 24% signalent une angoisse et une anxiété
  • 30 à 40% des aidants seraient dépressifs

LA SANTE DES AIDANTS : UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE

Au fil des études et de l’émergence de la population des aidants, leur santé devient un enjeu économique et social majeur.

Que ce soit la prise en charge individuelle de l’aidant ou de la prise en charge du couple aidant/aidé le taux de morbidité ou de mortalité de l’aidant a une incidence importante sur notre économie de la Santé.

Épuisement

Consommation de psychotropes

Augmentation de la mortalité

Institutionnalisation prématurée …

Aussi toute action préventive concourant à une réduction de ces taux doit être prise en considération.

  1. Évaluation des besoins d’aide d’un aidant par un spécialiste qui concrétisera un plan d’aide personnalisé
  2. La formation des aidants à leur rôle
  3. L’aide au répit
  4. Le soutien psychologique

(Un article de lamaisondesaidants.com)

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